Pierre Bérégovoy et les socialistes jeumontois

Publié le par la section socialiste jeumontoise



Pierre Bérégovoy était, auprès de François Mitterrand, Secrétaire national du Parti socialiste quand , en 1973, il s’installe à Maubeuge. Il y entreprend un puissant travail militant et structure notre Parti dans tout l’Arrondissement.


Trahi par Pierre Forest qui se rallie à la Droite, Pierre Bérégovoy sera candidat malheureux aux Municipales de 1977 et aux Législatives de 1978.


Après la victoire de François Mitterrand en 1981, il sera nommé Secrétaire général de l’Elysée.

Il deviendra ensuite Ministre des Affaires sociales puis Ministre des Finances et enfin, Premier Ministre en 1992.


Meurtri par la défaite électorale de 1993, il se donna la mort dans l’après-midi du 1er mai après avoir rempli durant toute la journée ses obligations de Maire de la ville de Nevers.


Pierre Bérégovoy et la Sambre


Implanté dans la Sambre, Beregovoy en avait évalué les forces et les faiblesses, et pressenti le désastre industriel qui allait nous frapper à la fin des années 70 et durant les années 80.


Il avait notamment beaucoup travaillé pour la constitution d’un « Pôle machine-outils » qui anticipait les difficultés qu’allait connaître ce secteur.

 


Devenu Ministre des Finances, il a introduit dans le budget de 1992 des mesures valables pour le seul arrondissement d’Avesnes, favorisant l’investissement des entreprises.


C’est en mairie de Jeumont qu’il viendra présenter ce dispositif à l’automne 1991.

 

 


C’est pour rendre hommage à l’homme et à son action que la Municipalité de Jeumont décida en mai 1993 de donner son nom à la résidence en construction sur la Place et c’est Pierre Mauroy, ancien Premier Ministre, qui viendra dévoiler la plaque auprès de laquelle nous nous rassemblons, chaque 1er Mai.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Le film de mardi soir sur la vie et la mort de Roger Salengro nous a rappelé que l'histoire se reproduit facilement.<br /> On peut quand même en retenir que les adversaires en politique ne sont pas seulement nos opposants affichés, nos soit disant alliés sont parfois pires dans l'attaque sournoisement lâche.<br /> Il faut être héroïquement courageux pour défendre ses idées jusqu'à se donner la mort.<br /> Soyons vigilant,restons des hommes à l'image de Roger et de Pierre.
Répondre